La fameuse terre amoureuse du Gers

Arrivé hier après midi à Marsolan avec juste l'envie de faire une pause avant de poursuivre mon chemin et d'aller bivouaquer à la Romieu ou à la Chapelle Sainte Germaine, le ciel a balancé des seaux d'eau afin de me convaincre de rester à Marsolan.

En quelques minutes, j'ai trouvé à être hébergé Au Chemin de Table à Marsolan. Ils ne sont pas encore ouvert en ce moment et étaient absents. Qu'on se le dise, l'esprit pèlerin règne ici. Ce couple d'hébergeur, rentré des courses m'a accueilli avec beaucoup de gentillesse et m'a préparé un bon repas hier soir et un petit déjeuner ce matin. Le lit m'aurait suffit, je n'en demandais pas tant. L'essentiel pour moi étant d'être à l'abri des intempéries. J'ai mangé en terrasse au soleil couchant en écoutant la mélodie des oiseaux et de l'Angélus. Parfait 😊

Après le petit déjeuner, je me mets en chemin avec une douleur au tendon de la cheville droite. C'était déjà la hier soir. Je le sens mais ça ne m'empêche pas de marcher dans ces chemins boueux serpentant entre les champs et les collines.

À un moment je m'arrête dans un petit abri en bord de route avec un banc. Il y a de la place pour une personne. Ça tombe bien, je marche seul vers l'infini et au delà. Après avoir vu passer deux chats noirs, je me remets en route en ayant oublié de modifier le laçage de mes chaussures. Ne voulant pas poser mon sac à dos dans la boue, je décide d'attendre la prochaine route. Elle ne tarde pas trop et je fais une nouvelle pause adossé à mon sac à dos. J'ai enlevé les chaussures et je prends un bain de soleil, les jambes en travers de la route. Fort heureusement, ça roule beaucoup moins que sur la Nationale 7 à sa grande époque, un jour de chassé croisé des vacances estivales. Un camion plateau passe et la conductrice se marre en me voyant. Je remets les chaussures en laçant un crochet plus bas pour laisser plus d'amplitude à mes chevilles. Je repars tranquillement.

À la bifurcation vers la Chapelle d'Aprin, qui est privée, je décide de m'engager dans ce chemin et de ne pas aller à La Romieu. Ce village est magnifique, mais je n'en ai pas envie aujourd'hui.
Je poursuis ma marche vers la Chapelle Sainte Germaine afin d'y faire une pause plus longue. C'est un endroit de bivouac idéal. Des toilettes y ont même été installées afin que les hautes herbes environnante ne vous chatouillent plus le séant.

Je repars de la chapelle Sainte Germaine et après un peu de route, je retrouve très vite les chemins boueux. Quand je vois l'état des chemins, je présuppose que je vais glisser et ça n'arrive pas. Ainsi, la vie marchante et la vie courante ont en commun qu'il est vain de faire des suppositions et de s'inquiéter pour un avenir qui n'existe pas. Seul compte l'instant présent. J'en profite donc et me marre de la situation, car c'est un carnage ces chemins. Je suis bien content de mes chaussures tiges hautes.

J'arrive au lac de Bousquetera, et je dérape sans tomber. Je remonte ensuite une route bitumée, sous un soleil qui cogne. Je sais que j'ai pris un coup de soleil sur le crâne et sur les bras . Je ramasse un peu comme on dit 😁.
Je passe devant une borne kilométrique Compostelle qui m'indique Condom à 2 km.

Chouette , je suis bientôt arrivé ! Il me reste cependant une dernière épreuve....un dernier chemin bien boueux qui m'oblige à marcher dans le champ qui le borde, mais même là, c'est compliqué.

Le chemin descend ensuite et très rapidement, j'arrive sur le trottoir. Je suis dans Condom, à environ deux cent mètres du gîte Le Réconfort où je suis chaleureusement accueilli par Franck. Cela fait plusieurs fois que je viens dans ce gîte. Peut-être est ce parce-qu'en plus du fait que c'est un ami avec qui j'aime discuter, je sais y trouver un gîte avec une ambiance familiale, des dortoirs spacieux équipés de sanitaires, et une cuisine dont on est toujours satisfait.

La douche est prise. Place au repos !

Arrivé hier après midi à Marsolan avec juste l'envie de faire une pause avant de poursuivre mon chemin et d'aller bivouaquer à la Romieu ou à la Chapelle Sainte Germaine, le ciel a balancé des seaux d'eau afin de me convaincre de rester à Marsolan.

En quelques minutes, j'ai trouvé à être hébergé Au Chemin de Table à Marsolan. Ils ne sont pas encore ouvert en ce moment et étaient absents. Qu'on se le dise, l'esprit pèlerin règne ici. Ce couple d'hébergeur, rentré des courses m'a accueilli avec beaucoup de gentillesse et m'a préparé un bon repas hier soir et un petit déjeuner ce matin. Le lit m'aurait suffit, je n'en demandais pas tant. L'essentiel pour moi étant d'être à l'abri des intempéries. J'ai mangé en terrasse au soleil couchant en écoutant la mélodie des oiseaux et de l'Angélus. Parfait 😊

Après le petit déjeuner, je me mets en chemin avec une douleur au tendon de la cheville droite. C'était déjà la hier soir. Je le sens mais ça ne m'empêche pas de marcher dans ces chemins boueux serpentant entre les champs et les collines.

À un moment je m'arrête dans un petit abri en bord de route avec un banc. Il y a de la place pour une personne. Ça tombe bien, je marche seul vers l'infini et au delà. Après avoir vu passer deux chats noirs, je me remets en route en ayant oublié de modifier le laçage de mes chaussures. Ne voulant pas poser mon sac à dos dans la boue, je décide d'attendre la prochaine route. Elle ne tarde pas trop et je fais une nouvelle pause adossé à mon sac à dos. J'ai enlevé les chaussures et je prends un bain de soleil, les jambes en travers de la route. Fort heureusement, ça roule beaucoup moins que sur la Nationale 7 à sa grande époque, un jour de chassé croisé des vacances estivales. Un camion plateau passe et la conductrice se marre en me voyant. Je remets les chaussures en laçant un crochet plus bas pour laisser plus d'amplitude à mes chevilles. Je repars tranquillement.

À la bifurcation vers la Chapelle d'Aprin, qui est privée, je décide de m'engager dans ce chemin et de ne pas aller à La Romieu. Ce village est magnifique, mais je n'en ai pas envie aujourd'hui.
Je poursuis ma marche vers la Chapelle Sainte Germaine afin d'y faire une pause plus longue. C'est un endroit de bivouac idéal. Des toilettes y ont même été installées afin que les hautes herbes environnante ne vous chatouillent plus le séant.

Je repars de la chapelle Sainte Germaine et après un peu de route, je retrouve très vite les chemins boueux. Quand je vois l'état des chemins, je présuppose que je vais glisser et ça n'arrive pas. Ainsi, la vie marchante et la vie courante ont en commun qu'il est vain de faire des suppositions et de s'inquiéter pour un avenir qui n'existe pas. Seul compte l'instant présent. J'en profite donc et me marre de la situation, car c'est un carnage ces chemins. Je suis bien content de mes chaussures tiges hautes.

J'arrive au lac de Bousquetera, et je dérape sans tomber. Je remonte ensuite une route bitumée, sous un soleil qui cogne. Je sais que j'ai pris un coup de soleil sur le crâne et sur les bras . Je ramasse un peu comme on dit 😁.
Je passe devant une borne kilométrique Compostelle qui m'indique Condom à 2 km.

Chouette , je suis bientôt arrivé ! Il me reste cependant une dernière épreuve....un dernier chemin bien boueux qui m'oblige à marcher dans le champ qui le borde, mais même là, c'est compliqué.

Le chemin descend ensuite et très rapidement, j'arrive sur le trottoir. Je suis dans Condom, à environ deux cent mètres du gîte Le Réconfort où je suis chaleureusement accueilli par Franck. Cela fait plusieurs fois que je viens dans ce gîte. Peut-être est ce parce-qu'en plus du fait que c'est un ami avec qui j'aime discuter, je sais y trouver un gîte avec une ambiance familiale, des dortoirs spacieux équipés de sanitaires, et une cuisine dont on est toujours satisfait.

La douche est prise. Place au repos !

Yannick duval